« C’est une histoire de l’Occupation et du cinéma français qui s’écrit. Mais aussi une histoire d’amour, dans ce qu’elle a à la fois de sentimental et d’obsessionnel. »
Samuel Blumenfeld, Le Monde
Ce Delair, Clouzot regroupe des documents inédits — lettres, télégrammes, cartes postales ou photos —, qui dessinent la relation orageuse et créative entre Henri-Georges Clouzot et Suzy Delair. A travers cet ensemble épistolaire, c’est tout un pan autobiographique de l’œuvre de Clouzot qui se révèle, ainsi que les étapes de sa reconnaissance, au long des années quarante, en tant que scénariste et réalisateur : Le Dernier des six, L’assassin habite au 21, Le Corbeau, Quai des Orfèvres.
« Sa Galatée est aussi une Némésis. »
Noël Herpe raconte et commente une histoire d’amour qui se conjugue, à l’ombre de la Continental, avec celle du cinéma français sous l’Occupation. On découvre deux fortes personnalités artistiques, confrontées aux difficultés matérielles, et mues par la rage de s’imposer. Clouzot se met en scène en Pygmalion de Suzy, fait d’elle une actrice célèbre — mais qui le fascine d’autant plus qu’elle lui échappe .
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