Quoi est qui ? (Hitchcock par Hitchcock vol. 2)

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Un deuxième recueil de textes inédits d’Alfred Hitchcock.

22,00

Disponible sur commande

« Un sens de la dérision et de l’humour noir qui irrigue de nombreuses pages du livre, non sans un certain sens de la provocation. » Le Nouvel Observateur

« Un ensemble de textes divers, allant de la simple interview à la nouvelle en passant par des documents de travail. » culturopoing.com

Qu’y a-t-il encore à apprendre sur Alfred Hitchcock, me direz-vous ? Lisez-le et vous découvrirez ses talents d’orateur et d’écrivain. Lisez les minutes de travail du Grand Alibi entre le cinéaste et son chef opérateur ou encore ses textes sur son remake de L’Homme qui en savait trop pour comprendre son œuvre. Lire Hitchcock c’est se régaler de ses perpétuels coups à trois bandes – russes, anglaises et américaines – à l’humour imparable. De sa vivacité d’esprit aussi fulgurante qu’espiègle. De son souci extrême du public – en cinéaste attentif aux émotions des spectateurs comme à leur soif de décortiquer les films, comme on décortique un poulet. De sa joviale éloquence qui affirme avec une pointe d’ironie que son personnage préféré, c’est lui. Lire Hitchcock c’est enfin le voir taquiner, avec un flegme tout britannique, un journaliste obnubilé par la télévision.

On savait Hitchcock maître de la mise en scène mais, avec cet ensemble de quarante-six textes, on découvre ici sa plume acérée, vive et hilarante.

Dimensions 13,7 × 21 mm
Auteur

Traduction

Pierre Guglielmina

Date de publication

09/01/2025

EAN

9791096535750

Pagination

288

Alfred Hitchcock est le maître inégalé du suspense. A la fois technicien, scénariste et producteur, cette figure imposante de la réalisation, a su prendre le tournant du parlant avec adresse. Dès ses débuts, il se veut avant tout auteur de divertissements susceptibles de procurer aux spectateurs les nécessaires « frissons » qu’une civilisation aseptisée n’est plus à même de leur offrir. Hitchcock est avant tout un brillant technicien. Il débute à la section titrage d’une filiale de la future Paramount à Londres, avant de devenir presque simultanément décorateur, scénariste, directeur artistique et assistant-réalisateur. Cette maitrise de la technique, qu’il veut imperceptible, le force à toujours voir le film « picturalement » dans sa tête, et ce avant même le début du tournage. Il réalise son premier long métrage en Europe, The Pleasure Garden, en 1925 avant de tourner huit autres muets dont The LodgerThe Ring ou Easy Virtue ainsi que le premier film britannique parlant, Blackmail, en 1929. Le cinéaste accumule les succès (The Skin GameThe Man Who Knew Too MuchThe Thirty-nine Steps), se fait fort de contourner la censure, et d’œuvrer toujours à la subtile alliance du divertissement à l’art. Il gagne les Etats-Unis en 1939 sur l’invitation du producteur David O. Selznick. Il tire alors parti du système hollywoodien et de ses moyens inégalés, et réalise une succession de films majeurs avec les plus grandes stars : RopeStrangers On a TrainDial M for MurderRear WindowVertigoNorth by NorthwestPsycho ou encore The Birds. Ces chefs-d’œuvre sont marqués par un soin tout particulier accordé au « tempo » et à une maîtrise absolue du suspense. Alfred Hitchcock fut aussi un penseur, ne cessant jamais de réfléchir à l’économie du cinéma en tant qu’industrie, à l’instauration d’une distance salutaire entre le septième art et le théâtre, ou encore au statut polyvalent d’écrivain-producteur-réalisateur. Sa fascination pour « le crime et l’administration de la justice » a fait l’objet d’une conversation éclairée avec Andy Warhol, le « pape du pop-art ».

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