Busby Berkeley, l’homme qui fixait des vertiges de Séverine Danflous et Pierre-Julien Marest

Un essai sur Busby Berkeley, le Broadway des années 1920 et l’Hollywood des années 1930.

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A celui qui voudrait savoir tout ce qu’il est possible de faire avec une caméra, je lui conseillerais d’étudier chacun des plans tournés par Busby Berkeley. Il a tout fait. »

Gene Kelly

« Ce livre était nécessaire. Dédaignant de répondre aux capucinades, refusant de se borner aux analyses strictement formelles, il évoque avec verve le monde historique, artistique et industriel où s’est déroulée l’invraisemblable aventure de Berkeley. »

Alain Masson, extrait de la préface

 

Busby Berkeley, cinéaste hollywoodien auquel on doit des numéros musicaux démentiels, génie obsédé par la forme, les figures kaléidoscopiques filmées en plans zénithaux et les guirlandes de filles, est un pionnier dans bien des domaines. Celui qui n’hésitait pas à crever les plafonds des studios pour donner corps à ses visions vertigineuses a sans nul doute révolutionné le cinéma hollywoodien, et ce dernier n’a de cesse de lui rendre hommage, de Spielberg aux frères Coen.

Tout commence à Broadway avec le légendaire créateur des Follies, Florenz Ziegfeld, qui lui trace une voie royale pour Hollywood où il débute chez Samuzl Goldwyn, avant de sauver du marasme la Warner, en relançant la comédie musicale avec des classiques comme 42nd Street et Gold Diggers of 1933, derniers soubresauts érotiques d’un pays qui se corsète bientôt dans la censure avec le code Hays.

Le livre se divise en deux parties ; la première, biographique, dresse le portrait du Broadway de la fin des années 1920 et de l’Hollywood des années 1930 et vous fait pénétrer dans les coulisses de la comédie musicale, à la rencontre de producteurs (Florenz Ziegfeld, Darryl Zanuck, Louis B. Mayer), d’actrices (Ruby Keeler, Judy Garland, Carole Landis), de figures troubles (Eddie Mannix ou le gangster Arnold Rothstein), de réalisateurs méconnus (Paul Fejos, Robert Florey, Alla Nazimova) et de personnalités diverses (Philip K. Dick, Don Draper, Andy Warhol). Dans un second temps, l’ouvrage aborde l’œuvre de Busby Berkeley de manière thématique, rappelant sa modernité, sa poésie et son influence.

L’ouvrage comporte 70 portraits de chorus girls, une filmographie, un index et 250 illustrations en noir et blanc.

 

 

 

Auteur

,

Préface

Alain Masson

Date de publication

8/02/2024

Dimensions

16 x 21

EAN

Deuxième édition (27 € – EAN 9791096535644), Première édition (24 € – EAN 9791096535583)

Pagination

484

Séverine Danflous est écrivain, critique de cinéma pour Transfuge, professeur de lettres et de cinéma. Elle a écrit un premier roman salué par la presse, "Brune platine", chez Marest, et son second, "S'abandonner" a reçu le Prix du roman parisien de la librairie L'Impromptu (2021). Elle a aussi publié des essais : "Écrire la faim : Kafka, Levi, Auster" (L’Harmattan, 2015) et Duetto Franz Kafka (Nouvelles lectures, 2017), "Tennessee Williams, l’écran sauvage" (Marest, 2020) et s'apprête à publier, en collaboration avec Pierre-Julien Marest, "Busby Berkeley, l'homme qui fixait des vertiges".

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