Mémoires : J’avais jadis une belle patrie, de Lotte H. Eisner

Les mémoires de Lotte H. Eisner.

27,00

Une traversée du siècle aussi capitale qu’indispensable.

Vincent Roussel, culturopoing

 

Les Mémoires de Lotte Eisner nous replongent dans l’Allemagne d’avant-guerre, à travers la vie quotidienne d’une famille de la grande bourgeoisie juive. Première femme critique de cinéma au Film-Kurier, Lotte Eisner est témoin de la richesse de la vie culturelle berlinoise (Bertolt Brecht, Max Reinhardt, Valeska Gert, Fritz Lang, Pabst…). Elle fuit l’Allemagne nazie en 1933 et trouve d’abord refuge en France où elle rencontre Henri Langlois et Georges Franju. Internée en 1940 par le gouvernement français au camp de Gurs, elle s’en évade. Durant l’Occupation, Langlois la cache dans un château où elle archive des bobines sauvées in extremis des mains de l’ennemi. Devenue, après-guerre, le numéro deux de la Cinémathèque française, elle parcourt le globe à la recherche des trésors du cinéma (films, décors, accessoires, etc.) et constitue, avec le Musée du cinéma, l’une des plus belles collections au monde.

Ces souvenirs ont été recueillis par Martje Grohmann, ex-épouse de Werner Herzog, et sont préfacés par le cinéaste qui, dans Le Chemin des glaces, a fait le récit de sa longue marche pour la survie de La Eisnerin. Peinture d’une époque tourmentée, cet ouvrage raconte aussi la constitution d’une mémoire mondiale du cinéma. Les acteurs principaux du 7e art y sont convoqués, Lang et Langlois bien sûr, mais aussi Murnau, Louise Brooks, John Ford, François Truffaut, Alfred Hitchcock, André Breton, Marlene Dietrich, Erich von Stroheim ou encore Eisenstein.

Traduction de Marie Bouquet.

Ouvrage publié avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, du Goethe-Institut et du Centre National du Livre.

Poids 606 g
Auteur

Traduction

Marie Bouquet

EAN

9791096535545

Graphisme

Peter Simius

Préface

Werner Herzog

Date de publication

27/10/2022

Posface

Martje Grohmann

Dimensions

16 x 21

Pagination

440

Surnommée « La Eisnerin » par Bertolt Brecht et Werner Herzog, Lotte Eisner est à l’origine d’une bonne partie de la fabuleuse collection du Musée du cinéma de la Cinémathèque française. Bras droit d’Henri Langlois, qu’elle rencontre juste après avoir fui l’Allemagne nazie en 1933, elle a écrit sur le cinéma des ouvrages de référence tels L’Écran démoniaque, Fritz Lang et F. W. Murnau. Mémoire vivante du cinéma, elle offre une légitimité à la génération des nouveaux cinéastes allemands post-trauma : Werner Herzog, Wim Wenders, Volker Schlöndorff, Werner Schroeter...